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Le Train, concurrent de la SNCF
information fournie par Boursorama avec LabSense 17/05/2023 à 08:30

Une société privée proposant des trajets optimisés et une offre de transport bas-carbone devrait rouler sur les plates-bandes de la SNCF dès l’année prochaine.

Le Train, concurrent de la SNCF-iStock-kateafter

Le Train, concurrent de la SNCF-iStock-kateafter

Un capital ouvert aux voyageurs

Une société basée dans le Grand Ouest devrait bientôt profiter de l’ouverture à la concurrence du réseau ferroviaire français. Le Train, société partiellement financée par les acteurs institutionnels, a ouvert son capital au public et lancé une campagne de sociofinancement en avril dernier. Par voie de communiqué, Le Train a indiqué souhaiter « offrir à tous les acteurs économiques, aux habitants du Grand Ouest et à ses futurs voyageurs l’opportunité de devenir actionnaires » en finançant notamment l’infrastructure d’information clients. En mai, la société avait déjà amassé un tiers des 3 millions d’euros visés dans le cadre de cette campagne.

Des trajets optimisés

L’un des objectifs du Train est de fournir des voyages sur des lignes à grande vitesse (LGV) sans passer par Paris. Si la capitale fait office de référence dans de nombreux trajets, ses passages obligés (transport en commun, correspondance, foule) représentent un inconfort certain pour les passagers qui effectuent des trajets transrégionaux. Le trafic intra et interrégional devrait débuter dès fin 2025 dans le Grand Ouest. Le Train entend offrir dans un premier temps 11 destinations dans le Grand Ouest et 50 trajets quotidiens. Cette offre devrait permettre aux voyageurs d’effectuer un trajet Bordeaux-Rennes en 3 h 30 sans correspondance, contre 4 h 13 environ en empruntant un train de la SNCF. L’entreprise précise également que, pour un trajet optimal, « les voyageurs auront la possibilité de partir tôt le matin et de rentrer tard le soir ».

Des tarifs concurrentiels

Via l’un de ses porte-paroles, Le Train s’engage à proposer des tarifs « compétitifs » et « maîtrisés ». Dans la pratique, une liaison Bordeaux-Nantes devrait coûter entre 45 et 65 euros et ne présenter que cinq ou six tarifs différents sur la ligne. La société indique que ces variations seront expliquées pour faciliter la compréhension des clients, citant en exemple la variation de l’offre et de la demande.

Un lancement sur des rails existants

L’une des porte-paroles du projet indique que le projet est né du constat que les infrastructures ferroviaires existantes n’étaient pas exploitées « au maximum de leurs capacités », combiné à un déficit d’offre en matière de déplacement interrégional. Les opportunités de trajets offerts par Le Train devraient donc dans un premier temps exploiter des rails d’occasion et sous-exploités. Les premières gares desservies seront celles de Tours, de Poitiers et de Niort. Des villes situées en Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine devraient se joindre au trio dans les années suivant le début de l’exploitation.

2 commentaires

  • 17 mai 14:03

    Le Bordeaux Rennes en 3h30, c'est forcément en prenant les voies TGV soit jusqu'à Courtalain soit jusqu'à Massy. Mais pour faire Bordeaux Nantes, est il raisonnable de faire un tel détour? La voie ferrée par la Rochelle est quand même plus courte et assez directe...


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